Peignant en jaune et vert des millions de visages
Tout comme le Brésil, larmes et maquillage
Coulent. Un match de football et un peuple qui pleurent
Neymar et la sixième, étoiles de son cœur.
Ces minutes haïes à Belo Horizonte
Resteront à jamais comme une grande honte,
Le quintuple champion du monde de football
Comme une impureté, balayé sur son sol
Car face aux Allemands Klose Kroos ou Müller
Tel le christ rédempteur et ses grands bras ouverts
Le Brésil s’est offert. Le résultat : Sept Un
A Rio le malheur, le bonheur à Berlin,
La flamme du ballon rond a changé de main
L’Allemagne s’étreint et le Brésil s’éteint.
Gaëtan Goron
Posted in: Non classé
Posted on 16 juillet 2014
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